CHARLESTON, MAXENCE ELIJAH

nom, prénom(s) : Charleston, un nom comme un autre. Maxence et Elijah, des noms de mecs, je sais, j'ai pas de chance. Ϟ date et lieu de naissance (+âge) : 15 juin 1991, à Londres. D'ailleurs, j'ai 20 ans maintenant. Ϟ profession/études : Je chante et je sers dans un bar-karaoké. Ϟ pays d'origine, nationalité : Je suis Mexicaine et Californienne. Malgré ma naissance à Londres, j'ai la nationalité américaine. avatar : Nina gorgeous Dobrev voix du perso : Jessie J. (listening)

prénom/pseudo : Pepple Tree, mais appelez moi Chloé Ϟ âge : quelques printemps Ϟ où avez-vous dégoté le forum ? Bazzart chef ! Ϟ un avis à donner dessus ? Il est bordeloum de magnifique. Ϟ autre : Vous gérez

I'M JUST A DREAMER

· QUEL STYLE DE MUSIQUE PRÉFÈRES-TU ? :
le rock. le jazz. la pop. le folk.

· LORSQUE TU AS DU TEMPS LIBRE, QUE FAIS-TU ? :
je file voir mes amis. je travaille ma voix. je dors. je geek.

· QUELLE EST TON IDOLE ? :
bob marley. madonna. les beatles. ma mère.

· SI TU DEVAIS PARTIR SUR UNE ILE, QU'AMÈNERAIS-TU ? :
mon gps. ma guitare. un ou deux amis. je me suffis à moi même.

· QUEL EST POUR TOI LA PIRE CHOSE QU'UNE STAR PUISSE FAIRE ? :
frapper un caméraman. sombrer dans l'alcool. se raser la tête. avoir un enfant.

· COMMENT TE SENS-TU LORSQUE TU CHANTES ? :
stressé. naturel. euh... débordant d'énergie.

· QU'AIMERAIS-TU FAIRE APRÈS L'ÉMISSION ? :
chanter dans un groupe. me lancer dans une carrière solo. jouer dans des comédies musicales. me consacrer aux associations caritatives.

· QUE REPRÉSENTE THE ENTERTAINER POUR TOI ? :
un tremplin. ma dernière chance. une occasion comme une autre. une aventure inédite.

· POURQUOI TOI ET PAS UN AUTRE ? :
ma maman m'a toujours dit que j'étais exceptionnel. euh... bonne question. j'ai le truc en plus. et pourquoi pas ?

· SI TU VENAIS A GAGNER UN GRAMMY, QUI REMERCIERAIS-TU EN PREMIER ? :
le public. la production. personne, j'allais l'avoir de toute façon. mes amis, ma famille.

· La musique, à tes yeux.
La musique, c'est ce qui m'a permis de survivre. J'ai vécu dans les vieux bars, avec du vieux rock dans les oreilles. Chaque jour, j'entendais les Rolling Stones, les Beatles, les Runaway, Queen qui passaient inlassablement. Chez moi, ils ont fait l'effet de me faire revivre. Mais bon, hein ? Je suis pas du type de la gosse pour qui la musique c'est toute ma vie, on est loin du principe.
· Ton inscription à cette émission, des détails dessus ?
Il n'y avait rien de volontaire là-dedans. J'avais bu un peu trop d'alcool j'imagine, et j'avais du finir par me déhancher sur la table. Enfin, le scénario typique d'une soirée trop arrosée. Ensuite, c'est un peu flou. Je sais juste que le matin, quand je suis rentrée chez moi, et que j'ai allumé la TV, encore bourrée, j'ai pris une feuille et j'ai remplis le formulaire. Vous n'imaginez même pas ma surprise quand tout une équipe de production a débarqué chez moi...

Dégage sale gamine ! Avait crié l'homme devant moi. Ses paroles avaient fait l'effet d'un poignard qu'on m'enfonçait dans le coeur. Des larmes coulaient aux coins de mes yeux, acides et tranchantes, elles ont forgé mon caractère. Elles m'ont appris à résister. Sur ce, il me lança une bouteille brisée sur la tête. Mes sanglots continuaient de plus belle, je me protégeais la tête avec ce que je pouvais. Qu'avais-je fait pour mériter ça ? A ses moment là, j'aurais voulu être plus forte, pouvoir me battre contre cette famille qui m'a brisée. Pourtant, pour eux, je suis et je resterais la fille qu'ils n'ont jamais aimé. La sale gamine, la gosse bonne à rien. Alors on se demande, mais pourquoi suis-je née ? Pourquoi je vis ? Je ne sers à rien. Je n'ai rien... Dans ses moment là, on aimerait mourir, nos yeux trahissant notre effroi, on aimerait partir, loin de notre passé, pouvoir avancer, mais rien n'y fait, parce qu'en somme, qu'on vive ou qu'on meure, ce n'est pas si différent. J'ai grandis dans la terreur, la peur de mourir, l'effroi de perdre sa vie. Le malheur s'acharne et persiste, on a beau se débattre, ça reste ainsi. Un jour, je suis partie, j'ai préféré fuir ma vie que de rester, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus, qu'ils meurent ou qu'ils vivent, je ne reviendrais jamais en arrière, je ne regretterais jamais mon geste. Toutes ses années de ma vie ont été un enfer, toutes sans exception. Mais qu'importe le passé, ses images resteront gravées dans mon esprits, parce que rien n'efface ce qui est fait.

Petit à petit, j'ai appris à me débrouiller seule, à vivre par moi-même, de petits boulots, à femme de ménage jusqu'à strip-teaseuse, en passant par barmaid et serveuse dans un starbuck. C'est durant ses années-là que ma vie a pris un peu de sens. J'ai découvert la musique, c'est ce qui m'a permis de survivre. Combien de fois ais-je du coucher avec un type juste pour avoir un lit où dormir, rien de bien glorieux, je vous l'accorde.

Je réajustais mes lunettes de soleil sur mes yeux pendant que j'essayais de remettre un pneu à une voiture. Je n'avais pas eus d'autres choix que d'accepter ce petit travail d'une journée. Rien de bien grave, mais je ne peux pas dire que les voitures soit ma matière de prédilection, loin de là même. Je n'arrivais d'ailleurs toujours pas à comprendre comment ce qu'on avait pu me donner se travail, pendant ne soit qu'une journée, mais quand même, moi qui n'arrivait pas même à faire lever un petit peu la caisse pour pouvoir y remettre le pneu en place. J'avoue que cette notion me dépassait. Le soleil tapait fort, on était en pleine Californie il faut dire. J'étais vêtue de mes habituelles tennis violettes, d'un t-shirt gris et d'un short en jeans, déchiré au niveau du bas, c'était la seule manière d'avoir moins chaud. Je remis d'un geste mes cheveux en arrière, décidant de prendre une pose, je me posai contre le mur, buvant une gorgée d'eau. Tout à coup, je commençais à sentir une petite douleur sur ma jambe, qui en fait, était avec une plaie dans laquelle le sang coulait. Rahhh bordel, c'est pas mon jour ! Trop occupée à essayer de résoudre mon problème, je ne vu même pas l'homme qui s'approchait de moi, et qui posa sa main sur mon épaule, un geste tout aussi inatendu que surprenant. Je me retourne, surprise. C'est pas un peu imprudent pour toi de venir bosser ici alors que tu sais à peine mettre un pneu en place ? Dit-il en rigolant. De toute évidence, il devait m'observer depuis un moment, parce que ça devait faire une demi-heure que j'essayais de mettre ce foutu pneu, et que maintenant que j'avais une énorme plaie sur ma jambe, ça risquais de ne pas s'arranger de sitôt. Au lien de causer, t'aurais pas un bout de tissu que je puisse panser cette foutue blessure ? J'avais dit ça sur un ton de cynisme et d'humour, puis il déchira un bout de son t-shirt et me le tendis, je murmurais un petit Merci... Puis m'appliquai à enrouler le petit tissu sur la blessure. Je m'assis contre le mur, puis lui souris. Dis, tu veux pas que je t'aide à mettre ce pneu histoire que t'en soit débarrassée ? Il rigolait, mais je n'étais pas contre un coup de main, car au fond, je savais qu'il était sincère. J'avoue qu'un petit coup de main ne serait pas de refus, surtout de la part d'un type qui s'y connait ! Rigolais-je. Sur ce, il a commencé à remettre le pneu, en mois de 10 minutes, le problème était réglé. Et il m'a aidé pour toutes les autres tâches de la journée. Merci dis-je avec un petit sourire, je sais pas ce que j'aurais fait sans toi. Il rigola. Haha, de rien, la prochaine fois, prend un truc plus approprié ! Il enchaîna. Hum, t'as l'air un peu ruinée pour qu'une fille comme toi accepte un boulot pareil, t'accepterais qu'on aille boire un café ensemble une fois dans la semaine ? Je souris, je lui devais bien ça. Hum, oui volontiers... Jeudi, à 16h au Starbuck alors !. Il se dirigea vers sa voiture, Au fait, moi c'est Ric !

Ensuite, je ne sais pas trop ce qui s'est vraiment passé entre moi et Ric. Il était différent des autres. Il m'aimait vraiment et c'était réciproque. Je n'ai jamais connu de relation pareille. On était presque, fusionnelle, Il avait 24 ans, j'en avais 18. C'est étrange à dire, mais je l'aimais. On s'est revu, on s'est embrassé, on a couché ensemble. Il était différent avec moi, peut être parce qu'il m'aimait vraiment. Je n'ai jamais su ce qu'il ressentait vraiment, et je ne le serais sûrement jamais.

Arrête Ric, Arrête, on ne peut pas continuer. Pourquoi disais-je ça ? J'en avais envie pourtant. J'avais envie de l'embrasser, mais quelque chose m'en empêchait. Je venais d'apprendre que j'étais amoureuse d'un homme marié, et que en étant avec moi, il risquait sa vie familiale entière. Mais je t'aime Maxence... Je pleurais presque, oui je savais qu'il m'aimait, je savais aussi que je l'aimais, mais là n'était pas le problème. Que faisait-il de sa femme, qui l'attendait chaque soir à la maison, pour pouvoir l'embrasser alors qu'il passait son après-midi avec moi. Pourquoi devais-je me dire qu'il m'aimait. Il ne comprenait donc pas bordel ? Ecoute Ric, arrête, tu comprends pas... Pourquoi était-ce si compliqué ? Mais tu es consentante, on aura aucun problème. Les larmes coulaient à présent sur mon visage. C'est pas là le problème, mais.. mais.. On peut pas faire ça OK ? Pense un peu à ta femme merde ! je repris mes affaires, m'apprêtant à partir. Attends Maxy,.. J'ouvrai la porte puis lui dit en pleurant.. On ne peut plus Ric, c'est mal... Adieu...

Mais la vie continue, on avance, on marche dans son chemin. C'est ce que j'ai fais. J'ai essayé de chanter, de vivre de mes petits boulots. Mais rien n'y fait. Au fond, je reste la même, et j'avance...

Bonsoir ma chère... Maxence ! Tu as vraiment la tête d'une fille qui en a vut des vertes et des pas mures toi dis moi ! Mais tout ça est peut être finit, oui je le vois à ta tête que tu as deviné que j'avais une bonne nouvelle... Tu es sélectionnée pour l'émission The Entertainer ! Fais tes bagages, l'équipe des beast burden n'attend que toi !